vendredi 6 avril 2012

Mary Ann Shaffer & Annie Barrows, Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates.



Petite trouvaille du Salon du Livre 2012 qui se déroulait Porte de Versailles à Paris. Cela  fait pas mal de temps que mes yeux rivaient sur cette petite merveille. Le nom de l’œuvre est tout juste énorme, on ne peut pas l'oublier. J'ai pris ce livre sans savoir quel était le sujet de l'histoire. Juste pour le titre, juste la couverture et j'ai eu raison de le prendre !
Un paquet de lettres, un stylo-plume, des timbres ... Cela signifie donc qu'il s'agit d'un roman épistolaire. Personnellement, je suis une fan inconditionnelle des Liaisons dangereuses de Laclos, et il est pour moi très difficile d'atteindre son niveau. Et pourtant, je me suis régalée ! On lit les lettres sans pouvoir s'arrêter.


L'histoire est plaisante, bien que le sujet soit la fin de l'occupation allemande lors de la seconde Guerre Mondiale. C'est un sujet très dur, mais chapeau les écrivaines, elles sont parvenues à rendre ce livre attachant, émouvant. 
C'est l'histoire d'une femme londonienne écrivain, prénommée Juliet Ashton, qui reçoit une lettre d'un homme mystérieux de Guernesey. Cet homme, Dawsey Adams, lui avoue qu'il a racheté un de ses anciens bouquin de Charles Lamb, où il y figurait ses coordonnées. Plus encore, il dévoile son appartenance à un groupe littéraire du nom du Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates. L'histoire de la création de ce cercle est hilarante, je ne souhaite pas gâcher la surprise, ce serait tant dommage ! Bref, pour en revenir à notre résumé, s'ensuit alors une longue série de correspondance entre la jeune Juliet Ashton et les membres de ce cercle ; son but est d'écrire un roman sur l'occupation allemande qui s'est déroulée sur l'île de Guernesey. 
Ce roman épistolaire est plus qu'un simple livre sur l'occupation. Il traite des souvenirs douloureux de personnes ayant subi ces années abominables. On y voit les gens de cette petite île tenter de s'en sortir, tenter d'oublier, tenter de revivre. Personnellement, ce que je savais de la Seconde Guerre, c'était grâce à mes cours d'histoire. Et même si on sait à quel point cela à put être affreux à vivre, on ne saura jamais vraiment ce qu'il se passe pendant une telle occupation si on ne le vit pas. A défaut de nous montrer comment y survivre, ce livre nous montre comment s'en sortir et ici, c'est passé par la littérature. Les livres les ont sauvé de cet enfer.  
En résumé, je conseille ce livre parce qu'au fil des pages, diverses émotions nous traversent au point qu'on ne souhaite plus le lâcher mais juste le finir.

2 commentaires:

  1. Ahah, des personnages qui "survivent" à la guerre grâce à la littérature? Le tout dans un roman épistolaire? Mais pourquoi j'hésite depuis si longtemps à l'acheter, celui-là?! >_<'

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  2. Je me suis posée la question aussi quand je l'ai dévoré... En tout cas, c'était un roman parfait pour mon retour à la littérature "normale" on va dire xD
    J'en ai fini des Platon et compagnie !

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